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ADAPTATION DU CONCEPT
AU PAYS-HAUT LORRAIN
Pour
l'emprise ferroviaire Meurthe-et-Mosellane (54)
: je préconise la réutilisation des emprises pour la création
d'une voie verte : la Voie Verte
du Pays-Haut Meurthe-et-Mosellan.
Pour
l'emprise ferroviaire Mosellane (57)
: je préconise la réutilisation de la moitié des emprises pour la
création d'une voie verte : la
Voie Verte du Pays-Haut Mosellan,
et de l'autre moitié pour la réhabilitation de la voie ferrée (VF)
pour un tram-train. Car
l‘infrastructure
générale avait été conçue initialement pour deux lignes, comme
le laisse voir la largeur des talus (remblais), des fossés
(déblais), des piles des deux viaducs à Audun-le-Tiche et du
tablier du pont ferré de Tressange-Ludelange.
Ces deux types de voies devraient être séparées d'un grillage de
sécurité et de mini passage-à-niveau pour des traversées
nécessaires. Une seule ligne ferroviaire suffisant pour les allers
et retours des voyageurs, du fait de la réalisation possible de
double voies locales de croisement (voir croisement des trains à
crémaillère de la Rhune, au Pays Basque :
http://www.rhune.com/pages/fr/143/croisement-de-trains.html).
Ce type de cohabitation VF-VV existe déjà en Belgique, en Allemagne
et en Suisse. Pour l'embarquement des voyageurs, sinon de petites
gares, de simples débarcadères suffiraient. ( http://www.ecf.com/
http://www.cheminsdurail.be/
http://www.achim-bartoschek.de/
)
La
présence, sur notre territoire minier
(et au-delà, dans la vallée de la Chier, au nord-ouest et, dans la
vallée de la Fensch, au sud-est), de ces emprises
partiellement déferrée, offrirait, aux usagers « modes
doux », l’opportunité de profiter de ce type de voie à
caractère de loisir principalement et utilitaire secondairement,
développé peu après :
-
itinéraire de balades pour riverains (dont familles, handicapés,
grâce aux faibles pentes) dont
certains estiment ne pas avoir à disposition beaucoup de loisirs de
plein air à proximité ;
-
itinéraire touristiques pour visiteurs, notamment pour les
Luxembourgeois, Belges, Britanniques, Allemands, Hollandais, dont on
connaît pour ces deux derniers les goût et habitude de vacances à
vélo.
A
ce dernier propos, les arguments de sites touristiques, de loisirs et
autres curiosités, ne manquent pas dans notre coin, riche
d’histoire archéologique (carolingienne, mérovingienne),
militaire, industrielle, et, en liaison avec le projet
transfrontalier GECT (Groupement Européen de Coopération
Territoriale, qui regroupe la Communauté de Communes du Pays-Haut -
Val d'Alzette et les communes luxembourgeoises voisines).
Comme
je l‘ai évoqué ad hoc, le fait d’offrir aux habitants des voies
cyclables, aménagées dans les
règles de l’art (continues, confortables, sécurisées, jalonnées,
attractives), outre le projet de la CCPHVA de réaliser la « Coulée
verte de l’Alzette » reliant Esch, Audun, Russange, Villerupt
et Thil (pouvant être nommée la Voie Verte du Val l’Alzette), ce
fait pourrait mettre, ou remettre en selle, nombre de citadins dans
un esprit de loisir. Ensuite, une fois le goût de pédaler pris, ou
repris, et tous les bienfaits de ce mode de déplacement reconnus,
cela pourrait inciter ces mêmes pratiquants à utiliser le vélo
pour des déplacements utilitaires quotidiens courts (boulangerie,
journal), voire les déplacements domicile-travail si ceux-ci ne font
pas plus de quelques kilomètres, ou encore, en pratiquant
l’inter-modalité vélo/train s’ils sont plus longs. Je
me déplace moi-même à vélo quotidiennement, selon mes besoins, et
dans une moindre mesure, en voiture, en bus, en train ou en taxi.
(liens
afférents www.fubicy.org
et www.villes-cyclables.org)
Remarque
pertinente : pour les déplacements quotidiens, je trouve plus
judicieux de se déplacer en Transport Collectif qu’en
voiture personnelle, car en TC on peut lire ou étudier, alors qu’en
tant qu’automobiliste, on ne peut absolument rien faire d’autre
que se concentrer sur sa conduite, sans parler du risque accru
d’accident sur la route, et notamment l’hiver !
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